jeudi 25 août 2011

Les Agents 007 1/2 ( t.o. Unmasking the Idol )














un film de
Worth Keeter
avec
Ian Hunter,
William T Hicks,
Charles Bibby,
Jill Donnelan,
Anna Rampagna, Flo Hyman et Boon le babouin...
1h30mn
1986 - USA

Avant de critiquer ( en bien ou en mal, d'ailleurs ), essayons de passer en revue les points communs des Agents 007 1/2 et de notre Bien aimé agent 007, le seul, le vrai...Perspicaces comme vous l'êtes, vous avez dû remarquer que c'était un de nos jeux favoris...
Avec un prégénérique au cours duquel un homme cagoulé, façon chevalier en armure, dérobe un microfilm et échappe aux sbires belliqueux du propriétaire, suspendu à un ballon, on se croirait dans un vrai James Bond, façon Roger Moore, je vous l'accorde...
La voix de crooner de la chanson du générique nous confirme cette impression, de même qu'une cible qui vient recouvrir le soleil, délimitant ainsi un cercle laissant apparaître la 1ère image du film proprement dit. Duncan Jax, c'est l'homme du prégénérique, un des 2 agents 007 1/2, parle à son chef par l'intermédiaire de sa montre émetteur-récepteur. Sa mission commence.
Dans un casino, il rencontre une asiatique prénommée China. Original, non ? Celle-ci remarque une grosseur dans son pantalon : "C'est un revolver que vous avez dans la poche, ou vous êtes content de me voir ?". Classe, non ?Puis il joue le double zéro suivi du 7 ( ça doit être une martingale ou quelquechose du genre...) et finit par emmener la belle asiatique dans son lit. Surprenant, non ? Plus tard, la super montre de Duncan Jax laisse entebdre une sonnerie qui a pour effet de le faire se précipiter vers un téléphone. Comme quoi, et on ne le dira jamais assez, la montre-gadget est l'ustensile le plus couru chez les agents secrets ( d'ailleurs, il faudra qu'un jour quelqu'un fasse l'inventaire des énormes possibilités de ces montres, ça risque d'être édifiant ).
La suite n'a que très peu de points de comparaison avec la célèbre série, à part un savant fou du nom de Sato, un méchant homme dont le jeu favori est de précipiter les gêneurs dans des eaux infestées de piranhas ou de quelques timides crocodiles ( qui a dit de carton pâte, qui...? ). Le reste n'est que bagarres, explosions et découverte d'une statue dorée, l'idole du titre original ( Unmasking the Idol ) , ce qui n'a bien évidemment strictement aucun rapport avec le titre français...
Bref, tout cela baigne dans l'indigence et sent le bas de gamme à plein nez. Pas de quoi fouetter un singe, vraiment. Ah ben tiens justement, mon cher François, le 2ème agent 007 1/2 est un singe prénommé Boon. Etonnant, non ?
Un bon point tout de même ( si, si, il en faut toujours un, ça brouille les pistes...): la quasi absence de gadgets, faits assez rare dans ce genre de film. Faut dire que Duncan Jax possède un singe, ça remplace...
En résumé, une bande assez banale qui lorgne plus du côté d'un Indiana Jones du 253ème sous sol, avec en prime quelques clins d'oeil à Starmania, pardon, à Star Wars ( !!! ), et notamment le look cagoulé et la voix d'outre-tombe du méchant...
For the Jaquette only, mais alors only...
En guise de bonus, je vous livre la jaquette du retitrage vidéo, L'Ordre de l'Aigle Noir...encore un titre fantaisiste...ça doit être ça la magie du direct to video...

2 commentaires:

  1. Order of the black eagle est en fait le titre de la séquelle.
    Eh oui, il y a une suite!

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